tribulations de Français en Chine

...Pas celui de Philippe Geluck, le nôte : Mr Shannon.

Préparer un voyage à long terme pour la chine n'est chose aisé. Ni pour l'homme, ni pour LA bête.

Aujourd'hui je devais accompagner notre chat susnommé chez le vétérinaire, non sans crainte. Ses deux derniéres expériences chez le zootechnicien ont étaient assez douloureuses. 

Il faut dire que la premiére fois, le pourfendeur de burnes lui a soustrait ses attributs masculin...dur, c'est pas l'pied Marty !

La deuxiéme, manque de chance il n'était pas anesthésié. Rappel du vaccin. Il allait lui trouer la peau à nouveau. Le premier contact avec le medecin était mal engagé. Petit chat ne voulais pas sortir de sa cage et, pardonnez moi l'expression, l'autre gros con n'à pas trouvé meilleur moyen que de soulever le refuge de Shannon à trente centimetre au dessus de la table d'éxamen et de le secouer comme un prunier. Une fois le fauve libéré de sa cage j'aurais du mal à décrire ses cris...

"SORTEZ" s'écrit le véterinaire...nous obtempérons...

"ALLEZ ME CHERCHEZ LES GANTS EN KEVLAR" hurle t'il sur l'assistance...

Nous avons à peine le temps d'apercevoir le médecin en train de se battre avec mon chat qui a bien l'intention d'en découdre avec celui qui lui à coupé ses couilles et lui faire mordre la poussiére tandis que l'infirmiére s'agite dans tout les sens. Et c'est à ce moment là que la porte se referme devant nous.

Une fois la bataille terminé et Shannon miraculeusement enfermé dans son abri, le véto nous explique que notre chat est dangereux et insociable. "Shame on you" mauvais parents que nous sommes. En gros il arrive à nous faire culpabilisé.

Revenons en à nos moutons. Donc aujourd'hui j'emmene mon chat chez le véterinaire. Evidement j'ai changé de crémerie.

Je prend le chat sous le bras et direction Prades. Je me présente à l'acceuil et par mesure de sécurité leur signale que ce n'est pas un chat mais une bête féroce et insociable que je ballade là, juste à quelques centimétres de pauvres innocents.

J'attends que le docteur vienne me chercher avec un peu d'anxiété. Le moment de l'examen venu la tension est à son comble et là, oui, sous mes yeux messieurs dames, le miracle se produit. Lord jesus christ our saviour is here. 

Le chat reste cool, tel fonzie dans happy days. 

Alors le secret est simple, pour faire sortir un chat de sa cage, vous lui parlez gentilment au lieu de le secouer comme un arbre fruitier.

L'injection de la puce se fait sans probleme, introduite dans son cou aussi aisément que papa dans maman. de là je me dirige vers la sortie (au passage je casque quand meme 70 € pour une puce à la con et un vermifuge) mais non sans fierté. 

Notre chat nous à montré que malgré le manque de burnes certain, il pouvait resté impassible devant une aiguille de la taille de mon petit doigt.

...Et oui, l'expatriation, ce n'est pas la galére que pour nous. Ca l'est aussi pour nos animaux.

...C'est son nom !Comme vous l'aurez compris, Shanghai se trouve au bord de l'eau. Plus precisement sur la mer de chine.

Mégapole de plus de 18 millions d'habitants recensé en 2010, autrement dit 10 de plus que NYC. De quoi donner le vertige.

Je ne vais pas faire une description complete de la ville car je ne la connais pas encore et en plus il y a Wikipedia pour ça.

c'est juste que je ne réalise toujours pas que l'on va vivre dans cette cité. Nouvelles habitudes, nouvelles cultures, nouvelles façon de vivre.

Ville fascinante et toujours en ébulition, et ville de lumiéres la nuit, j'ai hate de m'y retrouver pour faire chauffer mon splendide Canon 7D que Magalie m'a offert...

Mais avant de penser à faire du tourisme il va falloir que je me concentre sur mon travail avant tout. Ceci dit le cadre dans lequel je vais évoluer n'est quand même pas dégeulasse.

Quelques liens pour vous donner une idée :

http://www.mmbund.com/

http://www.paulpairet.com/

http://www.uvbypp.cc/

J'essayerais d'alimenter ce blog aussi bien que mon frére l'a fait lorsqu'il était à NYC. NYC parceque depuis qu'il est en Suéde son blog est presque devenu inerte, voir...mort. Peu etre bien qu'il s'est muté en suédois cossard, flemmard, oisif ou alors...aller je le dit,  paresseux. Non, mon frére n'est pas paresseux, il s'est juste frotté à la legislation suédoise au sujet de je ne sais quoi. Je crois bien qu'il m'a parlé d'une clé. Qui l'a changé à tout jamais. Aujourdh'hui je pense que nous pouvons donner l'absolution à "Caro et Fred en suéde". Bizzare me direz-vous. Ouais, c'est étrange...

Aprés plusieurs années à faire une cuisine décevante et un gros passage à vide j'ai décidé de reprendre contact avec mes anciennes connaissances...des vrais cuisiniers. Pas comme ceux qu'on trouve dans les pyrennées orientales ou bien le "six six" comme savent le dire nos jeunes avec beaucoup de cheveux et des casquettes.

Loin de moi l'idée de plier les gaules et fuir la France, mais aprés quelques courrier échangé avec mon ancien chef Paul Pairet et une offre d'emploi alléchante, nous avon décidé Magalie et moi même de se "barrer".

Enfin, je vais pouvoir refaire la cuisine que j'aime, cuisine impratiquable à Perpignan. Ma vision du raffinement culinaire et de la quantité à adopter pour une assiette différe légerement de celle du Catalan lambda.

Ceci étant dit, aprés reflection, cette offre ne pouvais être rejeté. C'était pour moi l'offre de la derniére chance, sans compter les chances pour Magalie de se construire une expérience solide à l'étranger suite à deux années de recherche d'emploi infructeuse ici même.

Mais comme dirait l'autre "BREF, ON PART A SHANGHAI"